Nature Hostility
[blockquote align=”none” author=”Bill Bryson”]The greatest reward and luxury of travel is to be able to experience everyday things as if for the first time, to be in a position in which almost nothing is so familiar it is taken for granted.[/blockquote]
Askja. Toute une histoire (elle ne vaut pas celle du drone, mais pas loin).
Avant de partir en Islande, nous avons bien entendu écumé les guides, l’International Traveler Map, Google, Instagram, et les réseaux sociaux en général afin d’identifier ce que nous souhaitions voir à tout prix. Askja faisait partie de ma liste. C’était le lieu que nous ne pouvions pas rater, que nous devions aller explorer coûte que coûte. Il se trouve que cela nous a coûté un peu (la bagatelle de 380 euros, aïe).
Laissez-moi vous expliquer. En Islande, les espaces les plus incroyables se trouvent très souvent à l’intérieur des terres et sont délaissés par le tourisme de masse car trop loin, trop difficiles d’accès, trop onéreux lorsque faits en excursion. C’est le cas d’Askja. Askja est un volcan endormi au Nord du glacier Vatnajökull, dont le cratère s’est rempli d’eau et est surplombé par un lac. Peu importe le chemin emprunté, explorer Askja implique de faire 3-4 heures de piste aller, et retour (minimum, si vous êtes un pilote!).
Notre plan était simple: Partir d’Hengifoss tôt le matin, remonter la F-910 jusqu’à Askja afin d’y être vers midi, faire la randonnée jusqu’au cratère l’après-midi, dormir sur place, et rejoindre Myvatn via la F-88. Quoi de plus enfantin? Oui mais voilà, qui dit piste dit probables gués et les commentaires en ligne n’étaient pas franchement rassurants: “nombreux gués, ensablement, y aller avec un gros 4×4”. Notre Dacia Duster n’était certes pas une twingo, mais ce n’était pas ce qu’on appellerait un gros 4×4. Courageuses que nous sommes, nous avons opté pour un plan B!